Le 21 mars dernier, je participais à l'inauguration du château de Sassenage organisée par Vinatis Organisation, une société de communication chargée de la promotion et de l'animation de ce lieu.

Légué à la Fondation de France en 1971 par la dernière Marquise de Sassenage, Pierrette Elisa de Bérenger, le château de Sassenage est classé au titre des Monuments Historiques et offre un témoignage sur la vie d'une famille de la noblesse d'épée,  du Grand Siècle jusqu'à la fin du XXème.

Aujourd'hui, plusieurs meubles et objets d'art rencontrés au cours de la visite du château continuent inexorablement à s'abimer en l'absence d'une réfection appropriée. Restaurer des oeuvres d'art est un métier, plus exactement un ensemble de métiers dont le savoir-faire est peu connu. Aller à la rencontre des professionnels de la restauration d'oeuvres d'art, voici ce que propose l'équipe chargée de la conservation du château de Sassenage, et je me permets de relayer leur communiqué :

image_invitation_19_Juin.png

 

Pour ma part, j'ai eu un coup de coeur pour deux tableaux qui font partie du panel des oeuvres à restaurer.

 

Le premier est une toile d'Ernest Hébert, "Portrait de la Marquise de Béranger à l'éventail rouge" (photo publiée avec l'aimable autorisation de l'équipe chargée du patrimoine), femme artiste indépendante, au regard ardent.

La fondation a besoin de 2300€ pour restaurer cette œuvre. La voici :

Chateau_de_Sassenage_Portrait_de_la_Marquise_de_Beranger_par_Hebertjpg.jpg

                               Constance-Marie-Lucie du BOUEXIC de GUICHEN (1831-1894)

Cette toile fera l'objet d'un focus le jeudi 19 juin 2014 au château de Sassenage.

 

Mon second coup de cœur, dont la photo est également transmise par l'équipe de conservation du patrimoine, est le portrait de Madame Baudin, mère de la dernière Marquise de Sassenage (Pierrette Elisa de Bérenger, née Baudin), peint par Georges Callot.

1800€ sont nécessaires à la réhabilitation de la toile que vous découvrirez ci-dessous :

Chateau_de_Sassenage_portrait_de_Mme_Baudin_par_Georges_Callot.jpg

Françoise-Joséphine-Jacqueline-Alice Lafarge (1869-1941)

 

Elles vous inspirent ? N'hésitez pas à vous transformer en généreux mécènes, vous avez les coordonnées du château sur l'invitation à rencontrer les restaurateurs le 19 juin prochain.

Deux images de femmes si différentes et que j’imagine volontiers en  parfum.

De la première, vibrante de passion, il pourrait se dégager des effluves orientaux, de patchouli, de bois et de fleurs envoûtantes, et, s’il n’y avait anachronisme, un chypré aurait aussi pu se révéler son allié.

Une senteur florale délicate et irisée pourrait émaner de la seconde châtelaine, douce et mesurée. L’hospitalité de la bergamote se profilerait en note de tête, suivie de près par le néroli et son évocation de l’enfance innocente.

Mais ce n’est que ma perception, quelle est la vôtre ?